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« Et comme ils descendaient de la montagne, il leur enjoignit de ne raconter à personne ce qu'ils avaient vu, sinon lorsque le Fils de l'homme serait ressuscité d'entre les morts »
(Marc 9:9).
Il est parfois facile de se focaliser sur les faiblesses des disciples et de ne pas saisir la complexité de leur expérience avec le Seigneur. Ils étaient des hommes ordinaires qui découvraient la merveille du Sauveur et étaient témoins d'événements extraordinaires. Ils écoutaient Celui qui était plein de grâce et de vérité. En même temps, ils s'identifiaient à Celui qui « était dans le monde, et le monde fut fait par lui ; et le monde ne l'a pas connu ». Ils étaient avec lui quand « il vint chez soi, et les siens ne l'ont pas reçu » (Jean 1:10-11). Ils l'avaient reçu et ont bénéficié de sa sollicitude lorsqu'il fortifiait leur foi et les préparait à un ministère qui allait bouleverser le monde.
Mais une partie de cette préparation consistait à apprendre à attendre. Alors même que le Seigneur s’apprêtait à retourner au ciel, « il leur commanda de ne pas partir de Jérusalem, mais d’attendre la promesse du Père » : le baptême du Saint-Esprit (Actes 1:4-5). Marc rapporte l’ordre du Seigneur d’attendre alors qu’il descendait de la montagne de la Transfiguration. Les disciples ne devaient raconter à personne de ce qu’ils avaient jusqu'à ce que Jésus soit ressuscité d'entre les morts. Ce n’est qu’après la résurrection et l’ascension du Sauveur qu’ils seraient habilités à présenter l’Évangile centré sur le Christ auquel ils étaient appelés à prêcher. En attendant, ils devaient apprendre à attendre. Ils ont gardé le commandement du Seigneur, mais ils pouvaient échanger entre eux sur ce qu’ils avaient vu et entendu. Nous devrions apprécier de telles conversations et tirer profit de l’étude de la Parole de Dieu en communion fraternelle. Cette communion fraternelle a suscité des questions. Poser des questions est essentiel à l’apprentissage. L’une de ces questions était : « Que signifie ressusciter d'entre les morts ? » (v.10). Ils connaissaient l'idée de la résurrection, mais pas celle de Celui qui, après sa mort, avait le pouvoir de reprendre sa vie (Jean 10:18). Ils ne comprenaient ni ne croyaient à ce pilier central de l'œuvre de rédemption qu'après avoir vu leur Sauveur ressuscité.
Ils ont demandé à Jésus : « Pourquoi les scribes disent-ils qu'il faut qu'Élie vienne premièrement ? » Élie était apparu avec Jésus et Moïse sur la montagne de la Transfiguration. Malachie fait référence à la venue d'Élie : « Voici, je vous envoie Élie, le prophète, avant que vienne le grand et terrible jour de l’Éternel » (Malachie 4:5). Les ennemis du Christ affirmaient que Jésus ne pouvait être le Messie, car Élie n'était pas apparu premièrement. Ce qu'ils ne voyaient pas, c'était l'esprit d'Élie en Jean-Baptiste, qui préparait le chemin pour que le Christ manifeste sa grâce glorieuse.
Cette révélation de la grâce de Dieu précédait l'apparition promise d'Élie avant le second avènement du Seigneur dans la gloire. Matthieu rapporte l’explication plus complète de Jésus à ce sujet : « En effet, Élie vient premièrement, et rétablira toutes choses ; mais je vous dis qu'Élie est déjà venu, et ils ne l’ont pas reconnu ; mais ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu ; ainsi aussi le Fils de l’homme va souffrir de leur part. Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean-Baptiste » (Matthieu 17:11-13).
L’attente des disciples était un temps d’assimilation de la merveille des actions et des paroles du Christ, jusqu’à ce que le Saint Esprit descende et les fortifie pour proclamer : « Ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la Parole de la vie, et la vie a été manifestée ; et nous avons vu, et nous déclarons et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée » (1 Jean 1:1-2). Nous tirons de nombreux enseignements du cheminement des disciples avec le Fils de Dieu dans les Évangiles. Comme eux, nous apprenons à attendre et à nous imprégner de la gloire de notre Sauveur, de ses voies de grâce et de ses commandements. Nous apprenons, pas à pas, à marcher avec Jésus, en nous confiant en lui et en sachant que, même lorsque le chemin ne nous apparaît pas clair, il est « le chemin » (Jean 14:6).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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