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« et il appelle les douze ; et il se mit à les envoyer deux à deux » (Marc 6:7).
Après avoir décrit avec tant de force la du Sauveur à sauver, Marc relate sa visite dans son propre pays avec ses disciples. Luc, au début de son Évangile, raconte l’arrivée de Jésus à « Nazareth, où il avait été élevé ». Là, à la synagogue, il avait lu dans le livre d’Esaïe le récit de son glorieux ministère de guérison (Luc 4:16-21). Dans Luc, ses auditeurs, émerveillés par ses paroles de grâce, se demandaient : « Celui-ci n'est-il pas le fils de Joseph ? » Marc décrit l’étonnement de ses auditeurs qui s’exclamaient : « D’où viennent ces choses à celui-ci ? Et quelle est cette sagesse qui lui est donnée, et d'où vient que de tels miracles s'opèrent par ses mains ! » Celui-ci n'est-il pas le charpentier, le Fils de Marie, et le frère de Jacques et de Joses et de Jude et de Simon ; et ses sœurs ne sont-elles pas ici auprès de nous ? Et ils étaient scandalisés en lui.
Le Seigneur a expérimenté le ressentiment de ceux qui lui étaient les plus proches et qui avaient eu le privilège incommensurable de côtoyer le Fils de Dieu plus longtemps que quiconque. Pourtant, lorsqu'ils avaient l'occasion de le recevoir, ils ne voyaient qu'un charpentier. Et comme le rapporte Luc, remplis de rage, ils « le menèrent jusqu'au bord escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, de manière à l'en précipiter » (Luc 4:29). Marc et Luc illustrent avec force ce dont Jean parle dans les premiers versets de son Évangile : « Il était dans le monde, et le monde fut fait par lui ; et le monde ne l'a pas connu. Il vint chez soi ; et les siens ne l’ont pas reçu » (Jean 1:10).
Il y a une tristesse dans le cœur du Seigneur lorsqu'« il ne put faire là aucun miracle, sinon qu’il imposa les mains à un petit nombre d'infirmes, et les guérit ». Le peuple « s'étonnait de ses paroles de grâce », et Jésus « s'étonnait de leur incrédulité ». Nous vivons encore dans un monde où l’on comprend mal qui est Jésus. Dans l’Évangile selon Matthieu, où Jésus est présenté comme le Roi Messie de Dieu, le peuple demande : « celui-ci n'est-il pas le Fils du charpentier ? » Dans l’Évangile selon Marc, où il est présenté comme le Serviteur de Dieu, il est appelé : « le charpentier ? » La foi découvre, comme les disciples, Légion, la femme malade et Jaïrus, la grâce glorieuse de Dieu qui jaillit du cœur d'Emmanuel, « Dieu avec nous ».
Le rejet qu'a subi le Christ n'a pas interrompu son ministère constant de grâce, alors qu'il « visitait l'un après l'autre les villages », visitant et revisitant les lieux qu'il désirait tant bénir. C'est dans ce contexte que le Seigneur prépare ses disciples à être ses témoins en les appellant en sa présence. Le véritable service commence toujours en présence du Sauveur. La communion avec lui est primordiale. En lui, nous trouvons toutes nos ressources, nous apprenons sa grandeur et notre adoration s'approfondit. Le Seigneur nous envoie de sa présence comme témoins de ce que nous découvrons en étant en sa présence. Jésus a envoyé ses disciples avec puissance, dépendance et communion.
Ces aspects complémentaires de la vie de disciple sont essentiels : la puissance et la dépendance de la foi, et la joie et le soutien de la communion. Paul pouvait écrire : « Car quand je suis faible, alors je suis fort » (2 Corinthiens 12:10). Le cantique d'Edith Cherry, « Nous nous reposons sur toi », témoigne magnifiquement cette expérience. C'est sorti du cœur d'une femme qui connaissait la réalité de ce qu'elle écrivait :
Nous partons avec foi, conscients de notre grande faiblesse,
Et chaque jour, nous avons davantage besoin de connaître Ta grâce :
Pourtant, de nos cœurs jaillit un chant de triomphe :
Nous nous reposons sur Toi, et c'est en Ton nom que nous partons
« Et étant partis… » (v.12).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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