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Et aussitôt la jeune fille se leva et marcha, car elle avait douze ans ; et ils furent transportés d’une grande admiration. Et il leur enjoignit fort que personne ne le sût ; et dit qu’on lui donnât à manger (Marc 5:42-43).
Nous avons vu, face au danger, au diable, à la maladie et à la mort, les tempêtes qui faisaient rage dans les cœurs des disciples, de Légion, de la femme malade et de Jaïrus.
Le chemin de Jaïrus vers sa maison était interrompu par la femme timide qui a touché les vêtements du Sauveur. Le cœur de Jaïrus devait battre lorsqu’il marchait avec le Sauveur jusqu’à chez lui. Il était certain que le Sauveur pouvait guérir sa fille, mais si elle mourait, que pourrait-on faire ? Le temps que Jésus avait passé à s’occuper de cette femme avait dû causer à Jaïrus une profonde angoisse. Le temps est une notion qui définit nos vies, et combien de fois disons-nous : « Le temps presse ». Lorsque Jésus s'occupait encore de la femme guérie, des gens de la maison de Jaïrus sont arrivés avec un des plus directs messages : « Ta fille est morte. Pourquoi tourmentes-tu encore le Maître ? » La froideur de ce message a blessé profondément Jaïrus, qui a dû se sentir dépouillé de tout espoir.
Mais dès que Jésus a entendu ce message, Il s'est adressé directement à Jaïrus : « Ne crains pas, crois seulement ». Puis, il a permis seulement à Pierre, Jacques et Jean à l'accompagner, ainsi que Jaïrus, jusqu'à sa maison. Je ne crois pas que le Sauveur ait accéléré le pas. Il marchait toujours à un rythme constant, en harmonie avec son Père céleste. Il n'était pas soumis au temps ; il l'avait créé.
Le Sauveur est arrivé chez Jaïrus, accueilli par des pleurs et des lamentations. Le deuil est une expérience profondément personnelle, et le Seigneur met en lumière l'attitude déplacée et superficielle des personnes en deuil, attitude révélée lorsque Jésus dit : « Pourquoi faites-vous ce tumulte, et pourquoi pleurez-vous ? L'enfant n'est pas morte, elle dort ». Aussitôt, les personnes en deuil se sont mises à railler, ce à quoi le Sauveur répond fermement en faisant sortir tous, sauf les parents de l'enfant et ses disciples.
Le Seigneur avait apaisé la tempête devant ses disciples, dans la nacelle où il ramait, et dans les autres petites embarcations. Il a guéri Légion devant ses voisins et la femme devant une foule nombreuse. Mais le Seigneur protège la fille de Jaïrus des regards indiscrets ; prenant doucement sa main, il lui dit : « Jeune fille, je te dis, lève-toi ». Et aussitôt, la jeune fille se leva et marcha. C'est la douceur qui se révèle en Jésus, la résurrection et la vie (Jean 11). Le Seigneur a démontré sa puissance sur le danger, le diable, la maladie et, finalement, la mort. La puissance immédiate de cette action était manifeste dans le calme de la mer, dans la présence de Légion aux pieds de Jésus, dans la paix qui régnait dans le cœur de la femme et dans les premiers pas de la fille de Jaïrus, ressuscitée.
Après lui avoir donné la vie, le Sauveur veille à ce qu’on lui donne quelque chose à manger.
Chaque tempête était apaisée par le Sauveur. Ses disciples devaient avoir foi. Légion devait « aller chez lui, vers les siens, et leur raconter tout ce que le Seigneur a fait pour lui, et comment il a usé de miséricorde envers lui ». La femme devait « aller en paix », et la petite fille devait vivre. La foi, le témoignage, la paix et la vie, tous centrés sur Jésus, nous sont inculqués afin que nous puissions exprimer une foi vivante, un joyeux témoignage, la paix qui surpasse toute intelligence et la vie que nous avons en Christ.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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